Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 10:54

Je rattrape un retard bien coupable

 

Des infos sur une ferme remarquable, pour laquelle le label AB n'est qu'un pâle reflet du caractère naturel, respectueux tant des animaux que de l'environnement.

 

La ferme de la Mauvaise herbe, au Plessis, près de Sablé-sur-Sarthre et pas loin de Laval, produit, au delà des paniers bio livrés pour une AMAP de Laval, de la viande excellente et à un coût incroyable : génisses et veaux Salers, agneaux Bleus du Maine... Le tout emballé sous vide et étiquetté !!!!

 

dépliant GAEc mauvaise herbe

dépliant verso GAEC

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 14:44

Mon premier élément de la panoplie de la parfaite fermière !

Un cadeau de mes chères belles-soeur et mère : des bottes imitation croco noires, pour être sexy en toutes circonstances (;)))

 

bottes-copie-1.JPG

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 14:05

Si le Ministre de l'agriculture s'était nommé Pinocchio, il aurait la langue de bois aussi grande que le nez...

Tribune de Bruno Le Maire, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire publiée dans le quotidien Libération le 16/02/2011

 

 « L’agriculture avec l’environnement »

 

« Depuis plusieurs années, les agriculteurs français ont fait le choix de l’environnement.

Par nécessité : le coût croissant des engrais, les risques des pesticides sur leur santé et la nature, la pollution des nappes phréatiques font de ce choix le seul raisonnable.

Par conviction aussi : les paysans sont les premiers à mettre au point de nouvelles pratiques rotationnelles pour éviter l’épuisement des sols. Les premiers à tester des solutions pour gérer les effluents d’élevage, comme la méthanisation. Les premiers à se convertir au bio, à raison de 15 conversions par jour. Pour les agriculteurs français, l’environnement n’est pas un slogan : c’est leur quotidien. Alors quand je vois France Nature Environnement (FNE) se livrer à des raccourcis inacceptables sur le vieux refrain "agriculteurs = pollueurs", je suis partagé entre colère et indignation. La campagne de FNE est une provocation à quelques jours du salon de l’agriculture. Elle est un scandale : elle oublie la détresse qui a conduit certains agriculteurs au suicide.

 

Le président de la République et le Gouvernement ont décidé d’accompagner le passage d’une agriculture intensive à une agriculture toujours plus respectueuse de l’environnement. Nous voulons conjuguer agriculture et environnement. Tous les objectifs du Grenelle seront maintenus. Nous continuerons d’apporter notre soutien à la mise aux normes des exploitations. Nous aiderons les élevages extensifs à l’herbe. Nous maintiendrons rigoureusement le même niveau d’aide au bio. »

 

[NDR : Prévu dans la loi de finances 2011 votée à la mi-décembre, le crédit d'impôt, accordé depuis 3 ans aux agriculteurs convertis au bio, est passé de 4.000 à 2.000 euros depuis le 1er janvier2011.

 

 Le montant du crédit d'impôt s'élève à environ 17 millions d'euros alors que la France a accordé 196 millions d'euros d'aides cette année à la filière agrocarburant… ]*

 

Mais accompagner un mouvement n’est pas le précipiter. Ne l’oublions pas : nos agriculteurs sont soumis à une concurrence européenne sans merci. Nous leur demandons de résister au dumping par les prix de pays qui ne respectent pas les mêmes critères environnementaux. Si nous ne sommes pas raisonnables dans nos exigences, nous aurons sauvé une certaine idée de l’agriculture, mais les agriculteurs auront disparu. A mille lieux des polémiques, je propose pour avancer une méthode en trois points.

 

Premier point : solidarité et réalisme. Nous devons tenir compte de la réalité du revenu des paysans : il a lourdement chuté en 2009, il commence seulement à se redresser. Il est donc essentiel de soutenir les efforts de modernisation des exploitations, de les aider à dresser un bilan énergétique, de donner si nécessaire des délais au cas par cas : c’est l’orientation du Gouvernement.

 

Deuxième point : harmoniser les règles européennes. Marché unique, règles uniques. Nous ne pouvons pas demander à nos agriculteurs d’être aussi compétitifs que leurs voisins et leur fixer des objectifs plus contraignants. Nous ne pouvons pas leur demander de réduire les coûts de production sans autoriser la circulation en France de camions de 44 tonnes. Le Président de la République a apporté une réponse claire à ce sujet. Il a eu raison. L’harmonisation européenne ne signifie pas le moins-disant environnemental, mais simplement que tous les Etats européens avancent au même rythme. C’est pourquoi j’apporte mon soutien au verdissement de la PAC tout en refusant de nouvelles règles administratives complexes.

 

[ NDR: Il ne faut pas que l'Europe soit l'occasion – et non la cause de mon point de vue – d'un moins disant environnemental et agricole. Le cas des fromages au lait cru ?!

Quelques références :

Un débat ancien : http://www.senat.fr/questions/base/2005/qSEQ050517848.html

La santé, préoccupation justifiée ou alibi ? : www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/questions_d_actu/2008/le_lait_dans_tous_ses_etats/qu_est_ce_que_le_lait_cru

Des enjeux financiers ? : http://www.marianne2.fr/Guerre-des-fromages-France-3-pasteurise-la-verite_a82457.html

 

Et aussi un petit rappel du soutien inconditionnel et spontané du Gouvernement aux agriculteurs français. Pourquoi s'inquièteraient ils ?

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-05-29/europe-les-sujets-qui-fachent-5-le-vin-rose/920/0/347886]

 

Troisième point : réciprocité internationale. Nous ne pouvons pas fixer en Europe des règles sanitaires parmi les plus strictes au monde (tant mieux), défendre le bien-être animal (tant mieux), prêter attention à la biodiversité (tant mieux) et simultanément ouvrir tout grand nos frontières à des produits agricoles qui ne respecteraient pas les mêmes règles. Ce serait une folie économique et une injustice profonde pour les agriculteurs européens.

 

[NDR : Sur la question du bien-être animal, des informations sur la législation en vigueur en Europe sur http://ec.europa.eu/food/animal/welfare/international/index_fr.htm ]

 

Agriculture et environnement progressent ensemble. Nous ne sommes certainement pas au bout du chemin. Mais nous avons un cap. A nous, responsables politiques, professionnels agricoles, associations de défense de l’environnement et tout simplement citoyens, de le tenir ensemble. Sereinement et en bonne intelligence. »

 

 

 

 

*Informations issues notamment d'un article d'un article du site Actu-environnement intitulé Agriculture bio : l'Etat entend maintenir ses objectifs malgré la baisse du crédit d'impôt disponible sur ce lien : http://www.actu-environnement.com/ae/news/credit-impot-agriculture-bio-etat-aides-ong-fnab-11678.php4

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:57
  1. Le livre noir de l'agriculture, Comment on assassine nos paysans, notre santé et l'environnement , Isabelle SAPORTA, éditions Fayard collection Documents, parution en février 2011, 252 pages pour 18 euros environ.

     

    Extrait de la présentation de ce livre par l'éditeur : « Vous souvenez-vous des Shadoks, ces étranges oiseaux qui passaient leur vie à pomper, pomper, pomper et à inventer des machines toujours plus absurdes ? Les Shadoks, aujourd’hui, c’est nous, ou plutôt notre agriculture. Malgré son coût prohibitif, celle-ci ne respecte ni le pacte social qui la lie aux paysans, ni le pacte environnemental qui la lie aux générations futures, ni même le pacte de santé publique qui la lie à chacun de nous. Les ressources d’eau sont gaspillées, polluées. Nous recevons chaque jour dans nos assiettes notre dose de pesticides et autres résidus médicamenteux. L’agriculteur ne s’en sort plus, et il est injustement voué aux gémonies, lui qui n’est que le bouc émissaire d’un système qu’il subit. La confiance est rompue.

    Pendant deux ans, Isabelle Saporta a parcouru les campagnes françaises. Dans cette enquête, elle met au jour l’absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cours d’eau pollué aux cancers environnementaux provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l’antibiorésistance.

    La conclusion semble s’imposer : puisque notre agriculture pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, il est urgent de changer de cap et de revenir à davantage de raison. Mais si tout le monde s’accorde sur le constat d’échec, aucun responsable politique ne veut prendre le risque de s’attaquer aux fondements de l’agriculture intensive.

    Loin de se contenter de brosser un tableau alarmiste, Isabelle Saporta avance des solutions simples. Pour les trouver, il suffit de savoir écouter ceux qui connaissaient le monde avant son délire productiviste. Ceux qui, aujourd’hui, travaillent d’arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.

     

    Isabelle Saporta est journaliste. Elle a longtemps préparé les émissions de Jean-Pierre Coffe sur France Inter. Elle est l’auteur de documentaires, dont Manger peut-il nuire à notre santé ? et collabore à Marianne. »



  2. Les fruits de ma colère : Plaidoyer pour un monde paysan qu'on assassine, Pierre PRIOLET, éditions Robert Laffont, parution en février 2011, 158 pages pour 12 euros environ.

     

Extrait de la présentation de ce livre par l'éditeur : «  Ils sont des  milliers d’agriculteurs,  pris comme lui à la gorge, à disparaître sans faire de bruit, dans l’indifférence. Parce qu’il a les mots pour raconter les vergers à l’abandon, le paysage français qui se désertifie, l’humiliation quotidienne de paysans infantilisés par les subventions, le scandale de la grande distribution qui les étrangle, les pesticides autorisés en Espagne alors qu’en France, les agriculteurs sont traités de pollueurs. Parce qu’il n'adhère peut-être aussi à aucun syndicat et que sa parole est libre, Pierre Priolet est devenu en quelques mois le porte-voix d’un monde qu’on assassine. Passionné, il ne se contente  pas de dénoncer, il se veut aussi l’instigateur d’un projet pour bâtir un nouveau système de distribution qui se passerait des aides, et il se bat  pour l’idée d’une société où l'on consommerait plus juste. »

 

 

Partager cet article
Repost0
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:44

Bonjour bonjour 

 

Ajourd'hui, ce mercredi 16 février 2011, je viens d'écouter l'émission radio Service public présentée par Isabelle GIORDANO sur France inter (cliquez ici pour aller la télécharger et l'écouter : link). 

Elle s'intitulait "Le livre noir de l'agriculture", à l'instar du livre de l'une des invités, Mme SAPORTA.

Les autres invités étaient le Professeur DUFUMIER et l'ex-arboriculteur M.PRIOLET (également auteur, d'un livre Les fruits de la colère et d'un blog que vous retrouverez en lien consommer-juste.fr)

La qualité des interventions et des reportages (notamment celui de Dorothé BARBA) mais aussi la clarté et l'exhaustivité des constats m'ont fait apparaître cette émission comme un bon moyen de faire les tours des enjeux et problèmes qui se posent à l'agriculture.

N.B : retrouver les références dans le "coin des lectures". 

 


Je vous cite quelques chiffres en désordre : 

- 10% des agriculteurs touchent 40% des aides de l'Etat (et de l'Europe) du fait du couplage entre aides et productions;

- La surface agricole utile cultivée en bio en France est passée de 2.5 à 2.8% de la SAU totale alors que l'objectif était de 6%;

- la loi de finance 2011 a attribué les aides de l'Etat quasi exclusivement aux agricarburants, au détriment des aides à l'agriculture biologique en baisse; 

- Lorsque l'on dit que l'agriculture biologique est chère, c'est que les produits issus de l'agriculture productiviste ne sont pas à leur vrai coût, certains coûts étant externalisés. 

En effet, on paye ces produits issus de l'agriculture productiviste 4 fois : 

1 fois lors de l'achat 

1 fois lors du paiement des subventions PAC par l'Etat (payées par nos impôts) 

1 fois lors du paiement de la dépollution de l'eau 

1 fois lors de l'augmentation des dettes de santé publique. 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 11:07

"Le verbe RESISTER doit toujours se conjuguer au présent"

 

(Lucie Samuel BERNARD épouse AUBRAC, née en juin 1912 à Paris et morte en mars 2007 à Issy-les-Moulineaux, résistante et femme de Raymond AUBRAC, résistant, que j'ai eu le plaisir et l'honneur de rencontrer à Nancy dans les années 2000) 

Partager cet article
Repost0
10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 10:59

CRYPTOGAMIQUE

 

non, il ne s'agit pas d'un adjectif qualifiant ces pierres qui font souffrir Superman.

Il ne s'agit pas non plus d'adeptes de la sexualité en grottes et autres caves naturelles. Encore que .... : en fait, ce terme fait référence à une classe de végétaux "à reproduction cachée".

En matière de cutlure, on en parle essentiellement pour désigner des maladies particulières, provoquées par des champignons microscopiques telles que la cloque, la hernie du chou, le milidiou du rosier et des tomates, la monoliiose des pruniers, l'oîdium des vignes, la rouille du céleri et la tavelure du pommier. 

Il semble qu'un remède efficace soit le lithotamne (petite algue calcaire fossilisée et riche en pleins de minéraux ....) 

 

A bientôt 

Partager cet article
Repost0
10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 10:47

Une petite recette d'un légume découvert la semaine dernière (bon, j'ai bien dû en manger avant mais me souvient pas !!!) 

C'est un légume dit racine car comme son nom l'indique, le jardinier a l'audace et la cruauté de piquer à la plante toutes les réserves qu'elle avait amoureusement et lentement accumulée pour lui permettre de croître ensuite au dessus de la terre. 

 

Comme vous le verrez sur cette photo, c'est un proche cousin du navet et il se consomme pendant la même saison: automne et hiver (Délicieux ensemble en pot-au-feu d'ailleurs) 

rutabaga1.jpg

 

 

INGREDIENTS pour 4 personnes

 

4 gros ou 6 moyens rutabagas pelés et râpés,

4 grosses ou 6 moyennes carottes brossées et râpées,

2 c. à soupe de vinaigre balsamique,

4c. à soupe d'huile d'olive,

3 c. à café de sirop d'érable pur,

1 c. à café de moutarde à l'ancienne,

Sel, poivre,

Fines herbes au goût ( coriandre ou ciboulette ou persil)

Raisins secs réhydratés dans de l'eau chaude (optionnel)

 

 

La préparation est très simple :

 

  1. Eplucher les rutabagas et les carottes

  2. Râper les 2 légumes « racines »

  3. Préparer la sauce dans un saladier en mélangeant tous les ingrédients (vinaigre, sel, poivre, huile, moutarde, sirop d'érable)

  4. Ajouter les herbes ciselées et les raisins secs

  5. Mettre les légumes râpées et mélanger.

 

SERVIR

 

Partager cet article
Repost0
8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 15:18

Une description qui me semble claire et relativement exhaustive des dangers de l'exploitation de cette nouvelle ressource énergétique a été faite lors d'une interview de José Bové  link (http://jose-bove.eu/index.php?post/2011/01/25/L-Etat-a-d%C3%A9cid%C3%A9-l-omerta-sur-le-gaz-de-schiste)

Grosso modo, le plus grand danger est la fracturation ou fracking des roches pour atteindre les gisements de gaz de schiste, fracturation effectuée grâce à une "eau" qui n'a de ce produit naturel et bienfaiteur que le nom tant il est chargé de produits chimiques qui se répandent ensuite dans les nappes phréatiques, outre le gaspillage d'H2O pourtant de plus en plus rare dû au fracking. 

Pour plus d'information, regarder le film documentaire GAZLAND.

Disponible gratuitement en 7 parties sur daily motion.

Pour voir la première partie, cliquer là : link  (http://www.dailymotion.com/video/xg7g0q_danger-gaz-de-schiste-1-7-doc-choc_webcam)

 

Et puis d'autres vidéos montrant les dangers de l'exploitation du gaz de schiste link

(http://jose-bove.eu/index.php?post/2011/02/02/Le-Gaz-de-Schiste-va-t-il-mettre-le-feux-au-Larzac)

 

et si finalement, vous êtes révoltés par ce nouveau "progrès", une pétition à signer link   ( http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci)

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 11:38

Imaginez que le poids moyen d'un potiron est de15 kg, comme ces cousines cucurbitacées.

Il va en falloir, des recettes, pour accomoder ces monstres envahissant votre cuisine pour l'hiver !

Alors je me lance par cette recette de crème servie hier par ma mère et approuvée par 5 personnes sur 7.

 

INGREDIENTS pour 6 personnes :

 

- 500 g de chair de patidou (vous pouvez donc, si je suis pas trop mauvaise en calcul mental et si l'on imagine que la peau pèse 1,5 kg et les graines centrales 500g, cette crème pour 156 personnes avec un potiron moyen... Ca laisse rêveur !!!)

- 75 cl de lait

- 100 g de maïzena

- 2 oranges biologiques ( prélever le jus des 2 oranges et le zeste d'une demi)

- 50 à 100 g de sucre biologique non raffiné en morceau (ou de la stevia si  vous avez le déplaisir de faire un régime (;)))

 

- caramel (en option)

 

PREPARATION :

 

- Couper le patidou en 2 sans le peler et retirer les pépins.

Faire cuire à la vapeur (20 min) puis réduire la chair en purée.

 

- Délayer la maïzena avec un peu de lait froid. Faire épaissir dans une casserole, à feu doux et sans cesser de remuer.

Dès les premiers bouillons, ajouter le surcre, le jus des oranges et le zeste râpé. Obtenir un bouillon.

 

- Ajouter à ce bouillon la pulpe de patidou et bien mélanger.

 

- Tapisser un grand ramequin ou des petits de caramel (optionnel) et verser la préparation.

 

Servir froid.

 

Bon appétit et merci Maman !

 

Partager cet article
Repost0