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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 16:44

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n'y a pas longtemps, j'ai reçu une proposition de stage "forêt nourricière". c'était la 4e fois que j'entendais parler de ce concept et j'avais envie d'en savoir plus...

Grand bien m'a pris car j'ai non seulement découvert un lieu de ressourcement autant qu'un lieu ressource (le centre Amma de la ferme du Plessis, non loin de chartres), des personnes incroyables et notamment Norbert, notre formateur, coordinateur du Projet Primeurs de vie vers Lyon et permaculteur confirmé, mais aussi une façon de concevoir ma future plantation de "verger" qui me réjouis déjà.

L'idée est de reproduire une forêt et ses synergies positives tout en plantant des essences et des étages qui nourissent l'être humain ... et aussi les autres (l'un des 3 principes éthiques de la permaculure, c'est le partage équitable des ressources !) 

 

Il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet et je ne suis pas devenue une référence en 2 jours de stage.

Alors voici quelques liens pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus : link ou encore ici link

 

on trouve aussi des infos sous le nom de jardin foret link

 

et puis une petite vidéo, pour s'évader un peu : 


 

 

 

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 10:10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez, aujourd'hui c'est facile.

Chauler, cela veut bien sûr dire "Répandre de la chaux". D'accord, mais alors, pourquoi ? 

 

Et bien, comme chacunE sait, la chaux est composée de calcaire. Elle est donc épandue pour corriger le PH d'un sol trop acide, et le rendre plus basique ou du moins plus neutre. 

Notamment en cas d'attaques de champignons désastreux pour les cultures mais aussi pour faciliter l'asssimilation de certains éléments nécessaires aux cultures et enfin car certaines cultures ne peuvent pas se développer en sols acides.

 

Alors bien sûr, il ne s'agit pas de déverser n'importe quoi et en n'importe quelle quantité. De la cendre peut déjà permettre une légère rectification du PH !!! 

 

Affaire à suivre en lisant davantage sur le sujet et en analysant son sol bien sûr....

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 12:25

Au détour d'une balade (voir le libre "balades nature autour de paris" dans le coin des lectures), il nous est indiqué la caractéristique d'un paysage landais, au milieu de la forêt de Sénart, et la présence de callune. 

En rentrant, j'ai donc cherché ce qu'était cette drôle de bestiole.

Réponse partagée avec vous (on mourra moins c... ce soir, non ? )

Comme d'habitude, merci wikipédia !!!

Source directe : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruy%C3%A8re_callune

 

Description :

La Callune : fleur nationale de la Norvège.

Plante vivace est parfois appelée Béruée, Brande, Bruyère commune, Bucane, Fausse Bruyère, Grosse Brande ou Péterolle et plus rarement Callune vulgaire.

Le nom « Calluna » vient du grec ancien « καλλύνω », kallúnô, qui signifie « orner, parer, embellir».

 

La bruyère callune est un petit arbuste vivace de 20 à 50 cm de hauteur (rarement 1 m).

La plante supporte un pâturage modéré et peut se régénérer après un incendie. Il est souvent géré dans des réserves naturelles en utilisant une méthode de brûlis.

La callune est une importante source de nourriture pour les moutons ou les chevreuils qui peuvent paître lorsque la neige recouvre la végétation. Le lagopède d'Écosse se nourrit de ses jeunes pousses et graines.

 

Son « prédateur » : La chrysomèle des bruyères, un coléoptère de la famille des Chrysomelidae, redoutable pour la callune.

 

Habitat :

Répandue en Europe et en Asie Mineure sur terrains acides, ensoleillés et bien drainés, la Bruyère callune est une plante caractéristique des landes, tourbières et pinèdes.

La plante a été introduite en Nouvelle-Zélande et est devenu une mauvaise herbe envahissante dans certains domaines, notamment le Parc national de Tongariro, où elle supplante les espèces indigènes. Des chrysomèles des bruyères ont alors été introduites pour limiter sa propagation et les essais préliminaires sont concluants à ce jour.

 

Usage :

- ornemental :

Plante à fleurs mellifères, la callune est aussi une plante ornementale dans les jardins et pour l'aménagement paysager. Il en existe de nombreux cultivars aux fleurs allant du blanc, rose, violet, jusqu'au rouge. La saison de floraison des différents cultivars s'étend de la fin du mois de juillet à novembre dans l'hémisphère Nord. Les fleurs peuvent tourner au brun, mais restent sur les plantes pendant l'hiver, ce qui peut entraîner des effets intéressants.

 

- gastronomique :

La callune est un ingrédient du gruit, un mélange d'arômes utilisé dans le brassage de la bière au Moyen Âge avant l'utilisation du houblon. L'utilisation de la bruyère dans le brassage de la bière moderne est soigneusement réglementé. La bruyère doit être soigneusement nettoyée avant le brassage, car le dessous des feuilles peut contenir un produit intoxicant hallucinogène.

 

- médicinal

Partie utilisée : sommités fleuries

Propriétés: Diurétique, antiseptique urogénital, sternutatoire, dépuratif.

La plante est utilisée dans des décoctions alcoolisées pour soigner les rhumatismes. Les compresses bouillantes sont utilisées pour soigner les engelures.

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 09:46

J'ai choisi ce mot car il est celui sur lequel j'ai séché lors de test pour entrer dans une formation en agriculture. 

Oh, bien sûr, tout comme vous, lectrices et lecteurs rompus aux charmes de l'étymologie, j'ai décomposer le mots et rapidement compris qu'il s'agissait d'enlever les chaumes. 

Mais alors, pourquoi, comment ? Point d'idée sur la question et je dois avouer que la différence entre chaumes et paille restait pour moi bien mystérieuse. 



Alors, voilà ce que j'ai découvert : lorsqu'un fermier laisse pousser une prairie (ou un champs de graminées), il obtient grosso modo 3 parties : les grains qu'il récolte lors de la moisson, la partie haute de la tige qu'il fauche pour faire de la paille, la partie basse de la tige qui reste sur pied qui s'appelle les chaumes.



Déchaumer consiste donc, d'après Wikipédia, après la moisson et les foins, en une : technique culturale consistant en un travail superficiel du sol destiné à enfouir les chaumes et restes de paille afin de favoriser leur décomposition. (...)

Dans certains cas, le déchaumage a pour but de faire germer à l'automne les graines de la plante récoltée pour ensuite limiter les repousses l'année suivante. Il permet également de faire germer les graines desadventices (mauvaises herbes) qui seront détruites lors de travail du sol de la prochaine culture implantée (technique du faux semis). Ce procédé favorise également les micro-organismes du sol."



En ballade dans le PArc naturel de Chevreuse cette semaine avec Oliv, nous y avons découvert une maison à toit de chaume. 

Cet article (lire en intégralité sur http://www.voizo.fr/toiture/toit-en-chaume) m'a semblé une poursuite intéressante du présent mot de la semaine. 

"Le chaume est le terme générique désignant les toitures réalisées en matière végétale (paille de seigle, de blé, roseaux, bruyère, jonc, genets..). Il est utilisé depuis des temps ancestraux comme en témoigne des écrits datant de l’Égypte ancienne. En France, les gaulois l’utilisaient pour couvrir leurs maisons et dépendances. La tradition du chaume s’est poursuivie ensuite au moyen-âge et ce n’est finalement que très récemment que les tuiles et les ardoises l’ont supplanté sur les maisons bourgeoises. L’habitat pauvre a pourtant continué à utiliser le chaume pour couvrir les toitures ce qui explique pourquoi la chaumière est encore considérée comme une maison humble dans l’imagerie populaire. On le trouve dans toute l’Europe, et particulièrement en Angleterre, en Allemagne, et dans les pays scandinaves. En France, plusieurs régions ont gardé des habitations avec des toits de chaume (Bretagne, Normandie, Brière, Vendée, Massif central, Camargue...). Au fil des temps, la paille de seigle qui était la plus utilisée en raison de sa souplesse et de sa facilité à l’emploi a été remplacée par le roseau de Camargue (la Sagne) ou par des roseaux venant de Pologne. Ce transfert de matériau n’est pas lié aux qualités de l’un ou de l’autre mais plutôt à sa rareté. Le seigle étant de moins en moins cultivé, il est devenu difficile de s’approvisionner. En Camargue, les roseaux sont coupés entre novembre et mars puis rassemblés en fagots d’environ 60 cm de circonférence. La longueur des bottes varient entre 1.2 et 2 m . Pour couvrir un mètre carré de toiture, il faut en moyenne 10 à 12 paquets."

"

Les avantages du chaume

Le chaume est un super isolant naturel puisqu’il forme en effet une couche d’air épaisse d’environ 32 cm (de branches de chaume). Le coefficient thermique d’une telle couverture est estimé à 0,31 c’est à dire, l’équivalent d’une couverture ordinaire avec une isolation de 100 mm . Le coefficient phonique de son côté est excellent puisque l’épaisseur du matelas de roseaux amortie tous les bruits de façon notoire. Cette particularité technique fait que ce matériau ne nécessite pas d’isolation supplémentaire. Il garde la maison au frais en été et au chaud en hiver.

Toutes les charpentes même légères peuvent accueillir une couverture en chaume. En effet, le toit de chaume est léger : 25 kg au m² pour la paille de seigle, 35 kg pour le roseau, il permet ainsi une charpente légère et moins coûteuse

Le toit de chaume est solide : bien entretenu, il dure plus d’un demi siècle.

La toiture chaume permet d’épouser toutes les formes de charpente. Si la charpente est irrégulière, il est possible de rattraper ses défauts en réglant l’épaisseur du chaume.

Contrairement à une idée reçue, un toit de chaume « moderne » n’est pas plus exposé aux risques d’incendie qu’un toit de tuiles ou d’ardoises. En effet, le chaume est le plus souvent placé serré directement sur un support de lattes fermé étanche aux courants d’air. Le feu ne peut pas aspirer l’oxygène par-dessous et il couve plutôt que de s’amplifier au contact de l’oxygène. Pour encore plus de sûreté, les toits de chaume actuels sont traités au moyen d’un retardateur de feu.

La couverture en chaume est insensible au gel, à la grêle, à la neige et à la tempête.

Les inconvénients

Le chaume s’installe obligatoirement sur des toits très pentus (35° minimum) pour éviter un phénomène de stagnation des eaux pluviales qui entraîneraient un pourrissement de la paille de couverture.

Un toit en chaume est plus cher qu’un toit en tuiles ou en ardoises puisque le temps de pose est largement supérieur. Mais cette différence de prix initiale peut être amortie par des économies substantielles réalisées en amont : charpente plus légère, suppression du poste isolation (le chaume n’a pas besoin d’isolation supplémentaire), suppression du poste chéneaux (gouttières), suppression du redressage de charpente sur de la restauration…

La technique de pose du chaume est très particulière. Les chaumiers même s’ils sont de plus en plus nombreux ont toutefois du mal à faire face à la demande.

Un entretien régulier est impératif pour garder toute l’étanchéité et donc les bénéfices d’isolation du chaume. On compte en moyenne un entretien tous les 3 ans, notamment sur les façades nord des toits plus exposées aux intempéries afin de débarrasser le chaume des lichens ainsi que de la couche superficielle abîmée. Après 25 ans, l’épaisseur du chaume diminue. Dans ce cas, une intervention plus lourde est rendue obligatoire pour fixer de nouvelles liaisons aux endroits où elles ont disparu."

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 16:22

Mot de la semaine : LE PLESSIS

Pourquoi avoir choisi ce mot ? 

Car c'est le nom du lieu-dit où est implantée la ferme de la Mauvaise Herbe. 

Dérivé du verbe latin PLECTERE, plier.  



D'après le dictionnaire le litré de 1880, dans le parler normant, clôture formée de branches entrelacées, et bois entouré d'une telle cloture. 



Le plessis ou la fascine sont des mots anciens qui désignent également des haies, des palissades faites de branches tressées de manière très serrée, laissant le moins de vide possible. Le plessis a servi pour protéger les carrés de plantations, mais plus encore, le jardin lui-même. Sa solidité est souvent renforcée avec d'autres plantes (arbres, arbustes) autour desquelles il est entrelacé. Le mot vient du latin plexum, vieux français plaix, ples, plessé, qui a donné de nombreux toponymes. Ils sont souvent de saule, sec ou vivant, mais l'osier vivant a l'avantage de s'enraciner dans la butte qu'on veut retenir et de rendre ainsi l'ensemble très solide.

Le-Plessis-Big.jpg




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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:42

Je ne pouvais pas ne pas parler de ce concept, hérité des Romains et que m'ont donné à connaître Xavier POUX et Blandine RAMAIN, de l'excellent bureau de recherches et d'études environnementales ASCA, à Paris. 

Pour en savoir plus, leur site est là :  (http://www.asca-net.com/ )   link

 

Qu'est ce que le saltus ? 

Pour le définir, il faut l'associer à ce qui le délimité et le différencie : sylva (l'espace boisé) et ager (le champs, espace cultivé et modifié par l'être humain).

Ce tryptique représentait les 3 éléments constitutifs d'une ferme (excusez ce terme mais je le préfère à EXPLOITATION agricole - soyons attentifs aux termes, ils ont leur importance) mais surtout et c'est ce qui me semble le plus intéressant, les 3 éléments indissociables et complémentaires. 

 

Dans la sylva, les paysans s'approvisionnaient en différents matériaux et animaux, la biodiversité et donc les petits auxiliaires d'un champ sain (oiseaux, insectes mangeurs de nuisible) y trouvait également gite et couvert, le bétail certains apports (ombre, nourriture diversifiée....)

L'ager ou le champ était la zone de production, sur laquelle l'homme intervient complètement (choix des plantes y poussant, retournement de la terre .... ) Mais pour pousser, le sol a besoin de ressources et d'apports en matières organiques. La seule source était le fumier des bêtes et troupeaux. Pour les nourrir, il fallait des espaces, les pâturages. 

Voilà pourquoi aucune ferme n'était spécialisée dans un seul type d'activités agricoles (viande / céréales) mais était diversifiée. 

Le saltus recouvre d'autres espaces annexés à l'espace cultivé mais sans être directement exploité par les paysans tel que les talus en herbe, les haies.... 

 

A bientôt

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 10:59

CRYPTOGAMIQUE

 

non, il ne s'agit pas d'un adjectif qualifiant ces pierres qui font souffrir Superman.

Il ne s'agit pas non plus d'adeptes de la sexualité en grottes et autres caves naturelles. Encore que .... : en fait, ce terme fait référence à une classe de végétaux "à reproduction cachée".

En matière de cutlure, on en parle essentiellement pour désigner des maladies particulières, provoquées par des champignons microscopiques telles que la cloque, la hernie du chou, le milidiou du rosier et des tomates, la monoliiose des pruniers, l'oîdium des vignes, la rouille du céleri et la tavelure du pommier. 

Il semble qu'un remède efficace soit le lithotamne (petite algue calcaire fossilisée et riche en pleins de minéraux ....) 

 

A bientôt 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 10:47

Le mot de la semaine est le mot PRALINER.

 

Alors, les gourmands lui préfèreront son sens transparent de garnir à l'aide de pralin. Mais au jardin, on imagine mal que cela puisse être d'une grande utilité. 

Non, praliner, c'est une action SERIEUSE, l'agriculture tout entière est une affaire sérieuse ! 

Il s'agit de faire tremper les graines ou les racines d'une plante dans une solution avant de la repiquer ou de les planter. 

Cela permet de favoriser la pousse ou la reprise, ou de prévenir contre certaines attaques. 

Pour des exemples, z'avez qu'à lire Le jardin biologique, méthodes naturelles de culture et de traitement, de Loîc MICHEL, Editions RUSTICA, 1999 (peut être une édition plus récente)
Croyez pas que je vais vous mâcher tout le travail non ?

 

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