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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:32

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 24 mai

 

Avis à mes amis : bien que m'étant couchée relativement tôt, je n'ai pas réussi à me lever avant 7h. Si on ajoute ce phénomène à celui des grasses mat' le week-end, on peut en déduire que … JE VIEILLIS !!!

Bon, en fait, je me lève quand même un peu plus tôt histoire d'avoir le temps de passer l'aspirateur et finir ainsi d'astiquer ma caravane-chambre mais je l'ai installée trop loin, le fil de la rallonge n'est pas assez grand !

Jimmy étant également près, nous partons avant 8h vers notre destin d'ouvriers agricoles.

Ce matin, comme tous les matins de mai quasiment, ce sera binage autrement dit désherbage et aération du sol. Nous essayons, à coup de marche forcée, de rattraper le retard pris sur ces « mauvaises herbes » d'une vitalité étonnante : après les carottes, ce furent les épinards et les choux puis les betteraves. Les pommes de terre sont en attente.

On ne croirait pas mais ça prend un temps fou car nous nous appliquons à ne laisser aucune herbe derrière nous.

 

Marco multiplie les ennuis à gérer avec la tonne à eau et le garagiste vient 2 fois pour la seule journée d'hier. Nous sommes tous inquiets du retard dans l'arrosage, par des températures et une pluviométrie dignes du mois d'août à Aix en Provence.

 

L'après midi est consacrée à la préparation des paniers. Après le persil, nous récoltons de beaux radis ronds, bien roses, les dernières courgettes à maturité, reconnaissables à leur robe presque noire et dont la chair est dense et fruitée, les salades énormes et feuillues.

Nous ramassons également les premières pommes de terre nouvelles. Il s'agit d'une variété à la peau très rose. Sur chaque pied que nous arrachons, en fleurs, nous retrouvons le plant initial, flétri, vidé de son contenu, et accrochée par des racines, une flopée de petites pommes de terre. Le pied donne entre 500 et 700g, ce qui n'est pas si mal pour les premières.

Pour les grands paniers, nous récoltons aussi une botte de navets nouveaux, tout ronds, tout petits, tout mignons.

 

Je pars également à la recherche des œufs pour les amapiens qui ont également contracté un contrat œufs et je file passer ce petit coup d'aspirateur grâce à la 2e rallonge amenée par Jean-Louis.

C'est Jean-Louis qui met à ma disposition le Kangoo car je ne me sens pas à l'aise avec le camion.

Je le charge puis me prépare et pars pour cette distribution.

Tout se passe bien, un jeune garçon venu avec son père de permanence insiste pour gérer tous les « clients » à servir et Caroline, la deuxième amapienne de permanence a la gentillesse de passer balais et serpillère. Du coup, mon rôle est assez réduit ( charger, décharger, installer, vérifier, gérer le fromage au début, noter les différentes informations à transmettre à Marco et ….garder un bébé adorable pendant que sa mère récupère ses légumes!) . Tant mieux car je suis assez fatiguée, sans me l'expliquer. La preuve, je renonce à la séance de ciné que je m'étais auto-prévue pur rentrer plus tôt.

 

La nuit sera bonne sous un ciel de nouveau tout étoilé. Même si je n'ai pas encore de matelas sur la planche du lit de la caravane, je dors bien, entourée de bruits de la nature.

 

METEO

Comme tous les jours ou presque depuis mon arrivée, temps ensoleillé et chaud. Une chaleur à vous couper les pattes !

 

PS : en allant chercher les œufs, je constate qu'une poule rousse cette fois, couve une bonne dizaine d'oeufs. Les mini-poules que sont devenus les premiers poussins seront bientôt rejoints par une nouvelle génération, du moins je l'espère !  

 

 

 

 

 

 

 

 

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