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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 15:19

Jeudi 10 mars 2011

 

Aujourd'hui, je commence par couper les fleurs de rumex ou petite oseille, mauvaise herbe redoutable comme vous l'indiquera ces quelques informations tirées d'une fiche détaillée, pour celles et ceux que ça intéresse : http://www.agridea-lausanne.ch/files/rumex.pdf )

Le rumex est :

• une pluriannuelle très répandue et difficile à contrôler;

• une mauvaise herbe principalement des prairies où elle est très

concurrentielle, mais également de certaines cultures;

• une plante bouche-trou avec un énorme potentiel de multiplication;

• très tolérante au stress une fois installée;

• de faible valeur nutritive, riche en acide oxalique, elle est généralement

refusé par le bétail, particulièrement pendant la floraison.

• une plante pouvant pousser dans tous les sols.

 

Elle peut se multiplier de 2 façons :

  • par dispersion et germination des graines. Or, une seule plante peut produire jusqu’à 60 000 graines par an, chaque graine peut rester en dormance dans le sol plus de 50 ans, les graines ont un pouvoir germinatif de plus de 95%, une graine germée en juillet peut fleurir dès octobre (autrement dit, la puberté, c'est tôt pour les rumex) et enfin, le transit dans le tube digestif des animaux ne réduit que de peu la faculté germinative !

  • Par drageonnage, comme les fraisiers. Or, les racines vivent jusqu’à 10 ans, les segments coupés, même très petits, peuvent se régénérer et donner de nouvelles racines pivots.

 

Rumex obtusifolius plant

La méthode choisie par Marco est celle du combat par KO : épuiser la plante en la coupant sans cesse, soit avec un sécateur, soit broutage par une chèvre.

Il faut absolument brûler les fleurs coupées car elle pourrait résister à la chaleur du tas de fumier et proliférer de plus belle.

C'est Jean-Louis, qui m'a rejoint dans ce lent travail, qui l'allume.

 

Je fais une courte pose pour préparer le pot-au-feu (avec des plats de côtes de boeuf de la maison, bien entendu …) puis je retourne à mes rumex jusqu'au repas et une heure en début d’après midi.

En maître de stage compatissant et habile, Marco me propose de changer de tâche. Nous allons donc nous atteler ) semer les fleurs qui marqueront les côtés de chaque carré du jardin.

Nous semons, en godets, avant repiquage :

  • des bleuets,

    bleuets

    des soucis,

    Soucis_1-1024.jpg

  • des dragocéphales de Moldavie.

Celle-là, c'est moi qui l'ai choisi car je trouve son nom hautement poétique.

Une fois Internet retrouvé, voilà ce que j'apprends sur cette plante qui s'appelle également mélisse de Moldavie : « Le nom de la dracocéphale fait référence à ses fleurs évoquant pour les botanistes de petites « têtes de dragon ».

 

Les tiges rameuses regroupées en touffe d’une soixantaine de centimètres de haut arborent de superbes fleurs bleu violacé (parfois blanches) disposées en longs épis s’épanouissant de juin à octobre. (…)
[Sa] forme signe l’appartenance à la famille des Lamiacées, celle des sauges, des thyms et du romarin.

Comme chez ses cousines, ses feuilles crénelées et aromatiques au froissement s’invitent volontiers dans nos cuisines. Sa saveur anisée et citronnée comme son utilisation en infusions lui ont valu les noms de « thé des jardins » ou de « mélisse de Moldavie ».(...)

 

La récupération de la semence de la dracocéphale est un jeu d’enfant. Les épis mûrs sont récoltés en été et les graines récupérées par simple secouage. Mises en sachet, elles sont conservées à l’abri de l’humidité. Rendez-vous est donné au printemps prochain pour semer cette annuelle facile à cultiver. » (Source : http://jeanpaullejardinier.com/index.php?root=3&page_id=289&menu=84 )

 

 dragocéphale de moldavie

Bien que concentrée sur mes semis de graines minuscules, j'entends Jean-Louis appeler Marco de toute urgence et relaie son appel.Les veaux, en liberté, sont emmenés par le dernier-né (hier !!!) à faire des bêtises et à courir vers la route qui borde la ferme. Marco leur court après et poser immédiatement un fil électrique le long de l’enclos pour éviter une récidive, notamment nocturne

 

Ayant fini ma tâche et me souvenant que l'objectif est de préparer au plus vite le jardin pour la nouvelle année potagère, je commence à arracher les derniers navets en terre et à trier ceux que j'extirpe en 2 catégories : l'une, les plus beaux spécimens, pour les paniers de l'AMAP, l'autre pour notre consommation personnelle ou les vaches.

Les rangs de la variété « boule d'or », du fait de leur joli couleur jaune, mettent à jour des navets chétifs, impropres à la consommation.

navet-boules-d-or.jpg

Je m'arrête à cause de l'obscurité, et après avoir dîné, je vais dormir (hier, soirée jusqu'à 3h du matin, c'est plus de mon âge...)

 

METEO :

Temps très changeant : soleil magnifique et température élevée le matin puis à partir de midi, vent et nuages menaçants, en alternance avec redoux et éclaircies.  

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