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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 21:31

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Hello à toutes et tous

 

Avant de poursuivre le récit de mon expérience à la ferme de la Mauvaise Herbe, une partie de campagne toute fraîche : 8 tonnes de pommes de terre roses et blanches en paloxs (la grande palette ci-dessous), pour l'exploitation de Vincent AUBERT, installé au Buret en Mayenne.

Un maraîcher qui respecte strictement le cahier des charges du biologique, avec par ailleurs une très faible mécanisation mais beaucoup d'imagination. 

 

IMGP1266.JPG

 

Si l'on ajoute l'amitié que j'ai pour lui, il n'en fallait pas plus pour que je parte 3 jours récolter les pommes de terre.

 

Nous fûmes 3 ou 4, et avons peu à peu désherbé les quelques rangs qui ne l'étaient pas et, après les avoir soulevées avec une petite machine traînée par le tracteur, les avons soulagées de leur contenu en grattant le sillon pour éviter d'en oublier. En effet, les pommes de terre qui resteraient dans la terre risqueraient de regermer. Vinz passera le motoculteur pour faire surgir les survivantes de notre entreprise systématique. 

 

Une épopée haute en couleur : le premier jour, je retrouve la fatigue et les courbatures des premiers jours chez Marco. Le lendemain, le plaisir de travailler dehors - il fait un temps magnifique, ce qui est quasi indispensable pour ramasser des pommes de terre. Le troisième jour, je n'en finis plus de raconter des histoires ( j'adore conter des histoires dont j'oublie souvent la chute...) En réponse, le père de Vinz venu nous aider me lance des crapauds (mais Marie, ils n'ont pas soufferts et sont repartis tranquillement après) et teste mes capacités à reconnaître les pommes de terre qui se conserveront des autres (aucun trou d'insectes, aucune fente, aucune trace de champignons microscopiques...)

Le tout saupoudré de bons repas - Mag, incroyable ta tatin de tomates caramélisées. D'ailleurs, j'en ai faite une aujourd'hui même - et de bonne ambiance.

 

Les pommes de terre, c'est comme les nuages : certaines ont des formes qui stimulent l'imagination. 

Alors bien sûr, je repars avec une famille de canards, mais nous récoltons aussi pas mal de tortues ainsi que des vaisseaux spatiaux.

Pour celles et ceux qui ne me croiraient pas, quelques exemples : Mme à Forte poitrine à gauche, puis un coeur ...Bon, on s'amuse de tout ou de rien, c'est un choix

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J'en profite pour ramener quelques paniers bien fournis de légumes succulents, qu'il a donc "fallu" ramasser et préparer : betteraves, premiers panais, carottes d'hiver, tomates, choux rouges, piments ronds de Turquie et verts d'Espelette, poivrons rouges et verts longs, pommes de terre, oignons et échalottes... 

 

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Plus de courgettes et pas de melons cette année, le mois de juillet arrosé et froid a eu raison des pauvres pieds.

 

Et cerise sur le gâteau, Vinz me laisse conduire le tracteur !

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Allez, je remets ça la semaine prochaine chez Marco !!! 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 10:12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, j'ai oublié de noter ce que j'ai fait vendredi et samedi alors pas moyen de vous le retranscrir désolée !!!! 

 

Nous recommençons donc au Lundi 30 mai 2011

 

La journée commence par une bonne petite séance de désherbage, ou devrais-je dire défrichage ! En soulevant les bâches des pois et des haricots verts, nous découvrons l'étendue de la tâche !!! mais comme les invasives sont essentiellement des chénopodes blancs, elles s'arrachent facilement et nous avons assez rapidement la satisfaction de découvrir le travail accompli et les rangs de légumes nets.

Nous restons dans les haricots pour les butter et ainsi soutenir le pied qui se couvrira de longues cosses vertes.

 

Nous partons ensuite vers une autre parcelle pour y repiquer les salades semées en bloc de polystyrène. Dès que le plant à 4 feuilles, il est prêt à être mis en pleine terre – et nous réservons ce sort à plus de 350 plants de salade batavia et carmen.

 

 

 

Dans notre folie des grandeurs, nous poursuivons la journée par la plantation de pieds de tomates, sur la parcelle la plus proche du poulailler : ce sont environ 200 pieds de différentes variétés qui finissent en terre. Je ne me laisse plus berner par leur fausse mort, 10 minutes après le repiquage. Je sais qu'un bon arrosage leur permettra de remonter la pedispotif plants saladesnte et de survivre au stress créé par le changement de milieu.

 

Il nous reste à arroser les courgettes et à pailler leur pied avec les copeaux de bois.

 

 

 

METEO

Enfin un peu de pluie, comme l'annonçait un ciel plus que couvert.  

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 10:11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JEUDI 27 mai 2011

 

Aujourd'hui, nous changeons un peu de notre habitude – trop vite prise – de passer la matinée à désherber. Nous rejoignons la serre et Marco nous explique de nouveau ce qu'est un gourmand sur un pied de tomate. Nous les enlevons plus systématiquement que je ne l'avais fait (ils sont devenus énormes), tutorons les plants qui ont bien grandi, désherbons entre les rangs et sur les bords.

Puis nous binons les aubergines et les poivrons, laissant les serres nettoyées et propres.

 

Après la pause café, nous poursuivons les semis de courge et, la parcelle ne contenant pas de fumier, allons en chercher une brouette. Nous l'installons dans les trous réalisés pour les graines A LA MAIN. Je passe donc une bonne partie de ma journée la main dans le caca de vache !

Ayant 2 parcelles à semer, cela occupe aussi notre début d'après midi, pendant que Marco tente de réparer la tonne à eau qui nous permettra ensuite de couvrir les cultures les plus sensibles.

Malheureusement, pendant qu'il essaye de remonter la pièce que le garagiste lui a ramené déjà tardivement, une autre casse. Cet engrenage est décourageant. Cela implique également que la tonne a eau sera encore indisponible demain, ce qui s'avère plus qu'inquiétant pour les cultures, la pluie annoncée ce jour n'étant pas tombée malgré un ciel plus que couvert et chargé d'humidité

 

Je continue à biner les courgettes afin d'aérer le sol mais le cœur n'y est pas !

Et je sème rapidement les 23 bettes à cardes multicolores que je n'ai pu semer hier avant de finir de préparer le dîner de ce soir que nous passerons finalement avec Vinz, Mag, Manu, Marco et Jimmy chez Vinz et Mag, au Buret.

Ils nous y font découvrir un jeu d'extérieur et d 'adresse très sympa : le molkky. Notre équipe féminine finit – sans surprise – première...

 

 

 

Je m'endors calmement, car je sais qu' Oliv arrive demain. Et suis réveillée dans la nuit par la pluie qui s'abat sur le sol, légère. Elle est cependant trop rapide pour être vraiment efficace.

 

METEO

Vent incroyablement fort et ciel noir.  

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:33

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 25 mai

 

Ma journée commence tôt car je dois impérativement passer l'aspirateur et le rapporter dans la foulée à Vinz et Mag auxquels je l'ai emprunté, servant de pigeon voyageur entre Marco et Vinz au passage.

Puis je me rends à mon labeur de bineuse. Cette fois, Jimmy et moi finissons les betteraves puis les céleris boules) avant de poursuivre le semis de courges en tout genre que Marco et moi avons acheté cette année (butternut et délicata)

courge-butternut-fdsm.jpg                                      

 

Après le repas que nous improvisons (mais qui reste délicieux, notamment le sorbet au melon que je propose de manger tant il en reste dans le congel !!!) , Jimmy va aider Marco à passer les tas de ronces et autre petit bois au broyeur pour obtenir des copeaux que nous répandrons sur le sol pour pailler, autrement dit pour faire une couverture qui évite l'assèchement du sol par évaporation de l'eau et l'invasion de plantes non désirées et pourtant opportunistes.

Ma mission, de mon côté : arroser les 400 pieds de tomates, puis sur les conseils de Vinz, les semis de courges (et les kiwanos plantés à côté qui jaunissent méchamment). Je mets également quelques arrosoirs sur les semis de la serre pour les rafraîchir et leur donner une seconde fois de l'eau (déjà arrosés par Jimmy ce matin)

En tout et pour tout, cela doit faire environ 150 arrosoirs soit un poids total de 1700 kg (1,7 tonnes donc) Mais j'ai une arme magique : mon ARCHOS et la musique métal qu'il charrie jusqu'à mes oreilles. Rien de tel que Mastodon, Orphan land ou encore Aborted pour faire passer la fatigue.

 

Je commence des semis de pastèques, des dernières courgettes (des blanches d'Egypte) et de blettes à cardes multicolores. N'ayant pas le temps de finir avant d'aller faire les courses, je les fais en rentrant (Jimmy a réussi à faire plier ma volonté de ne pas m'arrêter ailleurs que chez ses parents. La bière chez Manu sera cependant fort agréable, tant par son effet désaltérant que par la bonne compagnie dans laquelle je la bois)

Et puis je prépare à manger pour mes invités de demain : pizza en apéro, verrine de radis au chèvre frais (voir la recette sur la rubrique de ce blog), gratin de blettes, fromage et tiramisu.

Demain, il ne me restera plus qu'à garnir la pâte à pizza et faire les verrines.

 

Dans la caravane, j'entends une grenouille ou un crapaud s'égosiller de croassements. Brr... j'ai pas peur mais envie non plus de sortir faire pipi à ce moment là !

 

METEO :

Grand beau, ça devient lassant de l'écrire. Pas de vent. Températures étouffantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:32

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 24 mai

 

Avis à mes amis : bien que m'étant couchée relativement tôt, je n'ai pas réussi à me lever avant 7h. Si on ajoute ce phénomène à celui des grasses mat' le week-end, on peut en déduire que … JE VIEILLIS !!!

Bon, en fait, je me lève quand même un peu plus tôt histoire d'avoir le temps de passer l'aspirateur et finir ainsi d'astiquer ma caravane-chambre mais je l'ai installée trop loin, le fil de la rallonge n'est pas assez grand !

Jimmy étant également près, nous partons avant 8h vers notre destin d'ouvriers agricoles.

Ce matin, comme tous les matins de mai quasiment, ce sera binage autrement dit désherbage et aération du sol. Nous essayons, à coup de marche forcée, de rattraper le retard pris sur ces « mauvaises herbes » d'une vitalité étonnante : après les carottes, ce furent les épinards et les choux puis les betteraves. Les pommes de terre sont en attente.

On ne croirait pas mais ça prend un temps fou car nous nous appliquons à ne laisser aucune herbe derrière nous.

 

Marco multiplie les ennuis à gérer avec la tonne à eau et le garagiste vient 2 fois pour la seule journée d'hier. Nous sommes tous inquiets du retard dans l'arrosage, par des températures et une pluviométrie dignes du mois d'août à Aix en Provence.

 

L'après midi est consacrée à la préparation des paniers. Après le persil, nous récoltons de beaux radis ronds, bien roses, les dernières courgettes à maturité, reconnaissables à leur robe presque noire et dont la chair est dense et fruitée, les salades énormes et feuillues.

Nous ramassons également les premières pommes de terre nouvelles. Il s'agit d'une variété à la peau très rose. Sur chaque pied que nous arrachons, en fleurs, nous retrouvons le plant initial, flétri, vidé de son contenu, et accrochée par des racines, une flopée de petites pommes de terre. Le pied donne entre 500 et 700g, ce qui n'est pas si mal pour les premières.

Pour les grands paniers, nous récoltons aussi une botte de navets nouveaux, tout ronds, tout petits, tout mignons.

 

Je pars également à la recherche des œufs pour les amapiens qui ont également contracté un contrat œufs et je file passer ce petit coup d'aspirateur grâce à la 2e rallonge amenée par Jean-Louis.

C'est Jean-Louis qui met à ma disposition le Kangoo car je ne me sens pas à l'aise avec le camion.

Je le charge puis me prépare et pars pour cette distribution.

Tout se passe bien, un jeune garçon venu avec son père de permanence insiste pour gérer tous les « clients » à servir et Caroline, la deuxième amapienne de permanence a la gentillesse de passer balais et serpillère. Du coup, mon rôle est assez réduit ( charger, décharger, installer, vérifier, gérer le fromage au début, noter les différentes informations à transmettre à Marco et ….garder un bébé adorable pendant que sa mère récupère ses légumes!) . Tant mieux car je suis assez fatiguée, sans me l'expliquer. La preuve, je renonce à la séance de ciné que je m'étais auto-prévue pur rentrer plus tôt.

 

La nuit sera bonne sous un ciel de nouveau tout étoilé. Même si je n'ai pas encore de matelas sur la planche du lit de la caravane, je dors bien, entourée de bruits de la nature.

 

METEO

Comme tous les jours ou presque depuis mon arrivée, temps ensoleillé et chaud. Une chaleur à vous couper les pattes !

 

PS : en allant chercher les œufs, je constate qu'une poule rousse cette fois, couve une bonne dizaine d'oeufs. Les mini-poules que sont devenus les premiers poussins seront bientôt rejoints par une nouvelle génération, du moins je l'espère !  

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:18

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 23 mai 2011

 

Ce matin, nous commençons par désherber, à savoir avec la binette, ce qui permet je vous le rappelle, d'aérer la terre tout en retirant les racines d'adventices, nombreuses . Nous nous occupons d'abord des derniers rangs d'échalotes puis des pommes de terre.

Puis Jimmy et Thomas, un ami et voisin venu nous donner un coup de main, s'attaquent aux choux de la pépinière tandis que je bîne les épinards.

Je prépare ensuite le déjeuner (nous mangeons les radis de ce printemps ! ) puis nous repartons terminer les épinards.

Après cela, je vais semer des courges de toutes sortes (potirons vert olive, courges baby boo, courges spaghetti, courges... ) Entre chaque rang, je laisse 2m et entre chaque poquet de graine, que je signale par un petit morceau de bois pour faciliter l'arrosage avant germination, entre 1 m et 2m tellement ces végétaux vont croître de façon importante.

PHOTOS MANQUANTES : courges baby boo, spaghetti et potiron olive

 

Pendant ce temps, Jimmy et Marco accueillent un ami qu'ils voient rarement avant de retourner respectivement au pousse-pousse dans les pommes de terre et à l'arrosage.

 

Je termine ma journée tôt car j'emmène Thomas prendre son train à Sablé et en profite pour aller à la piscine.

 

METEO :

Soleil et chaleur étouffante

Ciel couvert cette nuit.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:08

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit éloge de l'excès de Caryl Férey 

 Une oeuvre aux éditions Gallimard, coll Folio à 2 euros , parue en 2009.

Caryl Férey est habituellement un auteur de polar

 

Voilà quelques extraits de ce livre qui m'ont entousiasmé pour sa révolte et son écriture hargnieuse, poétique et politique. 


1) les pages 44 et suivantes, reproduction des textes de Raoul Vaneigem : "Je ne rêve pas d'une révolution douce. Ma passion va à la violence du dépassement, à la violence d'une vie qui ne renonce à rien, non à celle qui, se débondant à force d'avoir été contenue, se replie sur elle-même et se mord la queue avec la rage du chien rivé à sa chaîne. Si je m'assure aujourd'hui que ni le ressentiment ni la vengeance ne viendront armer ma main, c'est dans la tranquille certitude qu'elle frappera sûrement à l'appel des plaisirs. Le feu des désirs brûle mieux que la torche de la rage et du désespoir. 

La violence de la gratuité ne s'économise pas. ...


2) les pages 20 et 21, fin de la première partie qui se clôt aussi sur une abjuration, un appel à l'Indignez vous, joyeuse, sauvage, espérante qui rappellera la complémentarité entre transformation individuelle et action collective : "Avant d'être sacrifié sur l'autel du gros Capital [...], il nous reste notre libre arbitre. Libre à nous de ne pas acheter leurs saloperies, de ne pas lire, écouter, regarder leurs saloperies, de ne pas travailler pour leurs entreprises à l'idéologie fascisante, libre à nous d'aimer qui en a envie comme on en a envie - en vie - et de ne tenir aucun compte de leurs désastres, des atavismes familiaux, leur business plan, pour une résilience à tous les étages. Ne pas vivre reclus en prédisant l'apocalypse dans un hédonisme de pacotille mais faire tonner le volcan qui grogne en nous, entourés de notre vraie famille, celle du coeur et non du sang...En un mot, si on ne veut pas crever avec des saucisses Herta plein la gueule, il va falloir être sacrément rock n'roll : OK ? ... OKAY ?! 

.....

- Vous êtes un peu excessif, non ?"


3) l'auteur relate un entretien avec Jacques Brel. Voilà ce que le chanteur dit : "Il y a une pollution qui me semble beaucoup plus importante que le fait de savoir s'il faut mettre des détergents dans l'Escaut ou dans la Meuse, c'est qu'on est à la fin du siècle et que l'homme est toujours à vendre...."


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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 09:16

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Cette semaine j'ai choisi une phrase d'un ... personnage... découvert hier lors d'une passionnante visite guidée du Père Lachaise. Il s'agit d'Allan KARDEC,concepteur et auteur de nombreux livres sur le spiritisme, dont mon idole, Victor Hugo, fut notamment adepte. Son pseudo lui vient d'une vie antérieure dans laquelle il était druide. 

 

Voilà cette phrase qui m'a semblée pouvoir s'appliquer au sens premier ou second, selon les croyances de chacune et chacun : " « Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la Loi »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 13:57

Pas grand chose à dire sur le jeudi 20 mai 2011

Je reviens de Paris le jeudi 20 mai au soir, pour le repas prévu de longue date chez Vinz et Mag.

Ils viennent me chercher à la gare avec Jimmy et nous passons une super soirée.

 

Ps : voyage plus que perturbé : coupure du RER b qui fait que j'arrive 15 minutes après l'horaire théorique de départ de mon train. Mais, en connaissance de cause, je vérifie que ce dernier n'ai pas un retard plus important que le mien. Résultat, la SNCF gagne haut la main : je partirai dans un train bondé (je suis dans la voiture bar et nous sommes debout, à 3 par m2 au moins) avec 3h de retard. Fous rires garantis avec quelqu'uns des autres usagers. 

 

 

Vendredi 21 mai 2011

Après un petit déj. collectif, comme je les affectionne, nous partons visiter le jardin de Vinz, vert, dense et propre, avant de regagner nos pénates. 

Nous désherbons les épinards, ce qui nous prend du temps car ils sont littéralement envahis par les adventices.

Malgré mes protestations, nous déjeunons chez Manu mais rentrons à une heure raisonnable.

L'après-midi sera consacré au binage de 4 rangs de pommes de terre puis à esgourmander l'une des parcelles de tomates. 

Comme d'habitude, il ne faut pas oublier d'arroser les semis. 

 

 

Samedi 22 mai 2011

 

Ce matin, je pars à la chasse aux doryphores et à leurs œufs qui commencent à menacer les pommes de terre. Je bine en même temps le même espace. C'est une tâche vraiment difficile pour moi : il faut s'assurer d'avoir éliminer tous les oeufs, un par un ! et la sensation de l'insecte ou de l'oeuf qui craque sous la pression est ..... choisissez l'adjectif vous-même..

Quand je rencontre une énorme couleuvre morte dans le chemin, près des plants, c'est en trop. Je prends ma couardise à 2 mains et file vers une autre tâche, sur une autre parcelle.

Ce sera toujours du binage, époque oblige, mais des oignons bâchés et non bâchés cette fois. 

Je profite également de la journée pour m'occuper des légumes "du soleil" : repiquer les aubergines et les poivrons, récoleter les courgettes...

Et je commence à semer les courges de toutes sortes, toutes couleurs, toutes tailles, toutes formes que nous avons commandées. Il faut bien les espacer (souvent, plus d'un mètre entre chaque plant, signalé par un petit morceau de bois). Les courges, semées dans un sol enrichi de fumier, sont arrosées copieusement après le semis puis plus jusqu'à ce que le germe apparaisse. Quoiqu'il fait tellement chaud qu'il faudra peut-être les arroser une fois intermédiaire. 

 

METEO : temps très ensoleillé et chaud.

Ah, au fait, à la pause, je détecte un gros insecte sur la vitre. Je le signale à Marco qui le capture, soupçonnant un frelon asiatique. Nous l'apporterons à un spécialiste de l'AMAP la semaine prochaine et Marco vérifie en attendant que les abeilles des ruches alentours vont bien.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 13:41

Vendredi 14, Samedi 15 et Dimanche 16 mai 2011

Ce week-end, je reçois mes premiers invités. et pas n'importe qui SVP ! Ce sont Marie et Mike, Clarisse et Benoît qui arrivent ce soir, vendredi 14, pour prendre l'air de la campagne et découvrir la ferme, Marco et Jimmy et puis travailler un petit peu dans le jardin. 

Comme prévu (du moins par moi), il n'arrive pas du tout en début de soirée. Je reste seule à la maison en les attendant, devant un film. Après plusieurs appels, es phares me font bondir sur mes pieds aux alentours de 22h. 

Je leur propose de rejoindre toute l'équipe chez Manu, lieu incontournable pour s'initier aux plaisirs de la ferme. 
La soirée est très sympa et nous rentrons, en forme, vers 2h du matin. 
La soirée se poursuit au bar de la Ferme (merci incorrigble Cla cla !!!  ), Marie, Mike et moi bénéficiant des conversations....

Bref, après une courte nuit et comme promis à Marie, nous prenons un petit déj pantagruesque au soleil. Bon, en fait, il ne fait pas très chaud (alors que la veille fut brûlante !) mais le soleil est là et les alentours les enchantent. 

Nous partons vers 11h au marché (bio) de Laval. Quand nous rentrons, nous discutons interminablement avant de déjeuner (à 16h). Le temps file et nous sommes presque en retard pour la visite de la ferme de Cicé (voir coup de coeur).

Cette visite - merci merci et encore merci à Olivier SUBILEAU pour sa visite géniale et tellement riche et à Florbela, Olivier et leurs enfants pour leur accueil et la bonne dégustation qui a suivi !  miam miam) - nous permet de découvrir l'élevage de porc biologique et de passer commande pour le lendemain. 

Quand nous rentrons au Plessis, les parties de boules ont commencé. Nous discutons un peu et décidons de profiter des derniers rayons de soleil et de lumière pour découvrir le lieu dit "la clairière" que Marco et Jimmy me conseillent d'aller voir depuis si longtemps (ben aussi Jean Louis et Mag d'ailleurs.) Nous prenons un plaid et faisons une mini sieste mais l'humidité et la fraîcheur ont raison de nous et nous rentrons à la ferme. 

De nouvelles voitures contenant de nouvelles personnes sont arrivées. Fatigués par la nuit précédente et les semaines de boulot qui s'enchîanent et aussi pour se préparer à la journée AMAP du lendemain, nous préférons "battre en retraite" et passer une soirée plus tranquille, de notre côté.

Ouf, la taverne sert jusqu'à minuit sur Laval ! ce sera notre cantine pour ce soir.

 

Le lendemain, je suis levée avec Jimmy et Marco à la première heure pour remettre de l'ordre à la ferme et accueillir les amapiens. 3 seulement viendront, et plus tard que prévu. Pour des raisons trop longues à expliquer ici, notre petit groupe choisit finalement la découverte de la région. Direction "la petite cité de caractère de Saulges".

Nous choisissons une ballade de plusieurs heures mais nous arrêtons tous les quarts d'heure pour 

- manger (poulets rôtis de la veille et frites fraîches SVP ! ) 

- prendre des photos

- faire la sieste au pied des vaches et devant un monastère

- re manger (oh, juste des glaces...)

Bref, vous l'aurez compris, ce week end fut davantage placé sous le signe de la gastronomie que du sport ....

Cela se confirme au retour pour Paris, puisqu'ils ont le bon goût de vouloir s'arrêter au Mac Do' pour un Mac Wrap.

Sales jeunes, j'ai cafté, faut assumer maintenant.

 

Merci à tous les 4 pour le super week end !

 

 

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