JEUDI 24 mars 2011
Quel bonheur de se réveiller au son des coqs, des vaches et des oiseaux ! Si en plus il y a la petite tête d’Oliv à côté et que le soleil filtre à travers chaque interstice des volets, c’est le bonheur.
La déprime d’hier est presque oubliée et pas de gueule de bois après le passage « rapide » chez Manu : tout est en place pour une nouvelle journée.
Mais étant donné la forte gelée matinale, Marco ne peut pas travailler le sol tout de suite or les carottes ont besoin d’une terre fine et la terre est tellement sèche qu’elle constitue de grosses mottes intraversables. Je vais donc commencer par semer des oignons blancs en serre, dans un bac à polystyrène contenant 120 trous coniques qu’il faut remplir de terreau, après l’avoir humidifié et brassé.
J’en profite pour inspecter amoureusement les autres mottes et godets que j’ai plantés, ravie de voir les petits germes proliférer.
Quand j’ai fini, je recopie au propre les cahiers de semis. Marco revient me chercher pour me faire découvrir comment fonctionne le semoir à main.
Je l’utilise pour faire 12 rangs de carottes en pleine terre puis je prépare l’espace qui recevra les pois. Je change également le disque qui permet de distribuer chaque graine selon son calibre et l’espacement dont elle a besoin pour croître mais des graines de carottes restaient coincées derrière ce disque et tombe dans la terre. Il faudra donc les trier !
Comme l’heure tourne vite, j’embauche Oliv (qui se lève !) pour arroser la pépinière puis nous préparons le déjeuner (euh, pour moi ce sera protéines pures ! )
Jean-Louis arrive sur ces entrefaites et continue à débarrasser l’espace qui servira de « parking » visiteurs car l’entreprise de terrassement arrive cet après-midi.
Marco termine le marquage au sol pour la dite entreprise des endroits exacts à creuser pour enterrer le système d’irrigation.
Ensuite, je sème 5 rangs de pois, en pleine terre et 3 rangs de poireaux en pépinière, ce que je ferais chaque semaine.
J’assiste, amusée, à l’escapade d’une chèvre qui est parvenue à se détacher, coursée par Jean-Louis et Marco, encouragée par ses congénères.
Je me rends compte, à la lumière déclinante, qu’il doit être l’heure de partir pour Sablé-sur-Sarthe déposer Oliv à la gare et me rendre à la piscine. La séance est courte mais formidable et source de détente. La nuit sera bonne.
METEO :
Comme les 3 derniers jours : un soleil imperturbable et chaleureux, un ciel bleu sans nuage et une gelée matinale vite oubliée.
